"COEURS à COEURS" SOUPER-SPECTACLE
au Rendez-Vous du Thé (11 février 2016)
“Coeurs à coeurs” est une rencontre intime entre chanson et poésie, authenticité et profondeur à laquelle vous invite Marie-Andrée Dupré pour vous parler d’amour à travers de très beaux classiques de la chanson francophone (Brel, Cabrel, Piaf, Céline Dion, Ginette Reno, etc.) et des textes originaux écrits par Alain Bezançon. Marie-Andrée Dupré est accompagnée au piano par Rosalie Asselin.
Marie-Andrée Dupré
Depuis 2007, Marie-Andrée Dupré a eu l'occasion de se produire sur différentes scènes publiques et privées et a réalisé un premier album en 2013 avec Guy St-Onge "Quand l'amour existe encore".
En savoir plus.
Alain Bezançon
Entrepreneur, auteur, producteur, au cours des 20 dernières années, Alain Bezançon a matérialisé sa vision à travers l'édition de logiciels, l'écriture et la production d'oeuvres multidisciplinaires.
Rosalie Asselin
Pianiste dynamique qui se spécialise dans l'accompagnement vocal, on peut l'entendre également dans plusieurs ensembles, notamment l'orchestre des Grands Ballets Canadiens.
Narration et chansons
"A la source de mes voyages, il y a un désir.
Un désir de découverte, un désir d’aventure, un désir de rencontre, une rencontre avec l’autre, une rencontre avec soi.
Désir, découverte, aventure, rencontre, mon idée du voyage se conjugue si bien avec le verbe aimer.
Le verbe aimer, deux syllabes qui tintent d’une résonance universelle dans le coeur des Hommes.
Ce coeur d’où je m’élance ce soir pour venir à votre rencontre, et si vous m’ouvrez le vôtre alors nous voyagerons ensemble sur des rives d’éternité. "
Ainsi nous voilà tels des danseurs fragiles emportés dans le tumulte de l’existence, ballottés de la vie à la mort, entre Eros et Thanatos.
Je me tourne vers l’autre pour y trouver refuge, pour y vivre la petite mort dans la rencontre des corps, peut-être pour me préparer à la grande, à ce passage qui laissera derrière lui les navires fatigués de nos étreintes passionnées.
Aimer l’amour à mort, aimer l’amour à vie, à chaque souffle qui m’ai donné je me tourne vers l’autre et je choisis, en dépit du monde et de sa barbarie.
“L’amour existe encore”
De mon premier cri à mon dernier souffle, cette énergie me construit, me porte et me transforme.
Elle me révèle à moi-même à travers ma rencontre de l’autre.
Parfois elle me pousse au-delà de mon être vers l’harmonie ou la folie, entre abandon et dépassement en ce lieu où la frontière entre le “moi” et le “nous” devient de plus en plus floue.
“Hymne à l’amour”
Pourquoi les chansons d’amour évoquent-elles si souvent la mort ?
La mort définit la vie, mais l’amour la défie.
Défier la mort en choisissant l’amour, c’est croire en la Vie, celle qui se prolonge au-delà de l’oubli.
Moi j’ai choisi de chanter l’amour.
Car chanter l'amour c'est croire en l'Homme, c'est s'accrocher à cette parcelle sublime de l'Humanité qui lui permet de transcender toutes les souffrances, de résoudre tous les conflits, de dépasser toutes les limitations et d’atteindre la meilleure part d’elle-même.
“La tendresse”
Les saisons du coeur sont aussi changeantes qu’imprévisibles.
Le temps des horloges n’y existe que pour mesurer la distance qui sépare les corps.
La durée dilate les instants d’éternité tout autant que les moments d’attente angoissée.
Et pourtant, nous cherchons l’autre dans le dédale du temps, à l’affût du moment fugace où les coeurs s’accordent sur une même mesure, tellement pressés d’y écrire une partition à quatre mains, qui déjà s’évanouit dès les premières notes écrites.
Car trop souvent le regard de l’autre se fait miroir plutôt que fenêtre, nos chansons s’écrivent alors à l’encre sympathique ne laissant bientôt qu’une page blanche qu’il faudra à nouveau remplir.
“L’encre de tes yeux”
L’amour se décline passionnément au présent, avec nostalgie au passé et espoir au futur.
Mais quel est son vrai visage au-delà de cette onde émouvante et changeante qui imprime son mouvement aux cours de nos vies ?
Il paraît que l’amour véritable commence quand les illusions disparaissent, que les masques tombent et que les projections s’arrêtent.
Alors, serais-je capable d’aimer l’autre pour lui-même, pour sa vérité et lui permettre de devenir ce qu’il est profondément, sans que mes désirs deviennent des entraves à son cheminement ?
“La chanson des vieux amants”
Désir, découverte, passion, fusion, habitude, éloignement, séparation.
Nos amours naissent et meurent, mais jamais ne disparaissent complètement.
Nous les portons en nous, toujours.
Cicatrices et blessures invisibles, mais bien réelles, témoignant de ces joutes dans lesquelles exposer son coeur aux assauts de l’autre est nécessaire pour goûter la victoire la plus complète.
Qui n’a jamais souffert n’a jamais aimé vraiment, dit-on.
L’amour consume et se consume, transformant en cendres les plus grands brasiers.
Mais parfois des terres brûlées, fécondées par nos larmes, jaillissent les plus belles fleurs au parfum inespéré.
“J’te l’dis quand même”
Dans cette vie qui passe nous passons et de nos possessions nous n’emporterons rien.
Passant et passeur laissons passer à travers nos regards, nos sourires, nos échanges et nos créations, ce qui donnera une valeur impérissable à notre passage.
Avoir ou être.
Paraître ou Transparaître.
Quatre verbes et un choix à renouveler à chaque pas.
Et puis un jour, peut-être, franchir ce pas-là, et laisser passer l’Amour à travers le prisme de notre être pour rayonner de l’éclat de notre vérité et de notre unicité dans sa forme la plus belle, celle du devenir de soi inscrit dans le devenir de la Vie.
"On va s’aimer encore”
Le grand métronome nous impose de plus en plus le rythme effréné de son accélération. Alors nous courrons en quête de sens dans une forêt de signes et de bruits peuplée de désirs construits pour nous affamer et de distractions stériles abolissant la pensée.
Immobile et silencieuse, je ferme un instant les yeux et laisse glisser sur moi la vague scélérate qui entraîne avec elle, le temps fractionné et les émotions marchandisées.
Dans la densité du silence retrouvé, je savoure l’espace de jouvence qui nourrit ma renaissance.
Puis lentement, comme après un long sommeil, j’ouvre les yeux et découvre la merveille de ces visages illuminés d’une lueur intérieure puisant sa source dans l’essentiel.
“L’essentiel”
Parmi toutes les urgences qui assaillent mon existence, je me tourne en conscience vers la reliance et la présence et vous confie mon espérance :
Osez l’Amour, osez la Vie, osez le rêve, osez l’utopie.
“S’il suffisait d’aimer”
Conclusion
“Quand on a que l’amour”