Mon pays n’a pas de nom. C’est le murmure fugace d’une brise lumineuse caressant l’âme incrédule, une intuition mutine au seuil de la conscience, une pulsation d’absolu entre deux battements de coeur, une destination intime et pourtant hors d’atteinte.
Les couleurs naissent dans le silence onirique des coursiers de l’azur, puis déferlent avec l’aube dans le champ des possibles.
La terre fécondée par mille vies libérées de la douleur irradie d’une beauté résonnant en toute chose.
Les parfums répandent les rumeurs exquises de réminiscences au goût d'insouciance et de flammes oubliées.
Fruits de l’Histoire et bâtisseurs d’avenir, les enfants, maîtres absolus du temps, cristallisent le présent dans l’innocence de l’instant.
Les femmes ingénues et gourmandes arborent des courbes sublimes sculptées par l’érosion millénaire du désir sur la chair.
La souffrance est réduite à une source obscure. Élixir amer au goût de Spleen dont s’abreuvent les poètes maudits. Infusion suave des irréductibles romantiques épris de mélancolie.
L’amour est le cri primordial transcendant d’un même souffle les pleurs du nouveau-né et l’ultime soupire des trépassés.
Entre ciel et mer, des cités de lumière voguent au gré des rêves d’esprits clairvoyants.
Les hommes parlent aux étoiles le langage du regard et les étoiles y allument des lueurs d’éternité.
Mon pays n’a pas de nom. C’est le murmure fugace d’une brise lumineuse caressant l’âme incrédule, une intuition mutine au seuil de la conscience, une pulsation d’absolu entre deux battements de coeur, une destination intime et pourtant hors d’atteinte.